16/November/2024
Besuch Nr. 50 in La Magne



MITWIRKENDE:

Annina Haug, Mezzosopran
Stephanie Gurga, Klavier
Rafaël Newman, Rezitation



PROGRAMM:

French Kiss

Claude Debussy (1862-1918): Deux romances
L’âme évaporée
Les cloches

Camille St-Saëns (1835-1921): Mélodies persanes        
La brise
La splendeur vide
La solitaire
Sabre en main
Au cimetière
Tournoiement

Claude Debussy (1862-1918): Trois chansons de Bilitis    
La flûte de Pan
La Chevelure
Le tombeau des naïades

Francis Poulenc (1899-1963): Banalités            
Chanson d’Orkenise
Hôtel
Fagnes de Wallonie
Voyage à Paris
Sanglots

KONZERTBERICHT:

C’était par un soir d’automne sans brouillard—très rare dans la campagne fribourgeoise entre Bulle et Romont, dit-on—que nous avons donné pour la première fois « French Kiss », programme conçu par Annina : des mélodies de Claude Debussy, de Camille Saint-Saëns et de Francis Poulenc sur des textes nostalgiques, voire orientalistes de Paul Bourget, Armand Renaud, Pierre Louÿs et Guillaume Apollinaire. Des chansons qui essaient de faire reverdir les feuilles fanées des jours d’autrefois, tout comme notre association essaie de faire renaître la tradition des concerts privés du 19ème siècle, des Schubertiades et des soirées musicales, dans les salons de Vienne, de Paris, de Naples—voire de La Magne !
Nous avons reçu l’invitation à rendre visite chantante chez Clémence Dumas, châtelaine du manoir sis à l’ombre du Moléson, de la part de ses trois enfants : de Virginie, qui avait tous les détails en main ; de Benoît, qui nous a introduit·e·s aux invité·e·s avec un mot de bienvenue érudit et chaleureux ; et de Blaise, qui a organisé le buffet appétissant et opulent servi après notre prestation.
Annina était accompagnée par Stephanie Gurga, pianiste américo-valaisane talentueuse et gracieuse, sur un Fazioli magnifique (dédicacé par l’artisan lui-même à l’occasion du 45ème anniversaire d’André Dumas, parti trop tôt). Annina et Stephanie ont joué sur toute la gamme des passions musicales, de la douceur des « Chansons de Bilitis » en passant par les feux d’artifice des « Mélodies persanes » aux « Banalités » peu banales ; et le petit publique, y compris deux membres de la prochaine génération de mélomanes, était envoûté.

RN, Novembre 2024